Récit 15 – La technologie viole la nature

Récit 15 – La technologie viole la nature

15 novembre 2020 Non Par Naginder Sehmi

Les êtres humains sont intelligents et sournois. Ils créent des entreprises multinationales de différents types pour pénétrer la nature, l’analyser, exploiter son abondance et la convertir en leur propre capital. S’ils rencontrent la moindre difficulté, ils se délocalisent dans un autre endroit. Ils s’adaptent à tout type de système de gouvernance.  Ils utilisent une main-d’œuvre bon marché et la traite comme des esclaves. Ils se soucient peu de la dévastation sociale et environnementale que leurs actions pourraient entraîner. Ils accueillent d’autres riches multinationales et des actionnaires qui aspirent à s’enrichir davantage. Leur mission est de faire du profit en conquérant la nature et en la commercialisant.

Le capital nature

En utilisant la main-d’œuvre bon marché de confrères humains, ces entreprises extraient les richesses du capital-nature, produisent de la nourriture et génèrent de l’énergie. Ils ignorent qu’il existe actuellement 21 millions d’esclaves ou de travailleurs humains pauvres. Ce chiffre s’ajoute aux 12,5 millions d’esclaves estimés qui ont traversé l’Atlantique entre le XVe et le XIXe siècle. Dans de nombreuses régions, les femmes ne sont toujours pas considérées comme de véritables êtres humains. Une poignée de puissants bactéries humains considèrent tout ce qui n’est pas eux-mêmes comme une partie de la nature qui existe pour qu’ils l’exploitent. Pour maintenir les travailleurs forcés bon marché ils ont habilement réduit le coût de la nourriture de quatre-vingts pour cent des dépenses du ménage à environ dix pour cent. Ces travailleurs utilisent volontiers des machines puissantes pour violer la nature. Les entreprises ne se soucient pas de protéger la nature. Malheureusement, elles ont réussi à séparer l’esprit humain de Mère Nature.