Vivre écologiquement
Depuis les temps les plus primitifs, les oiseaux, les souris, les insectes et de nombreuses autres espèces ont instinctivement fait leurs demeures, de même forme, de même taille et de façon écologique. Souvent, ils ont trouvé de brillants moyens de les rendre confortables en installant une climatisation naturelle pour se protéger de la chaleur et du froid extrêmes. Il est difficile d’imiter la superbe architecture que les fourmis, les abeilles et les castors ont maîtrisée. Le fait est qu’ils sont satisfaits de ce qu’ils ont réalisé. Aucune trace de cupidité. Les humains (BHG) jeunes et adultes sourient lorsqu’ils voient des oiseaux ramasser des morceaux de plastique et de verre colorés pour décorer leurs nids. Les oiseaux innocents ne se rendent pas compte que ces babioles tuent beaucoup d’entre eux.
D’autres, comme les lions et les ours, font leur tanière. Beaucoup n’ont pas besoin d’abri du tout, la nature ouverte est leur demeure. Leur corps s’adapte aux caprices changeants de la nature. Certains migrent vers des continents lointains en utilisant leur propre système de guidage infaillible, plus efficace que n’importe quel GPS humain.
L’ennemie de l’écologie
Le BHG est la seule espèce qui ne peut se contenter d’un quelconque type de résidence. Tout le temps, les individus aspirent à posséder un type et une taille d’habitation différents, qu’ils en aient vraiment besoin ou non. S’ils ne trouvent pas de nouvelle maison, ils agrandissent et embellissent celle qu’ils possèdent déjà. Très peu se sentent à l’aise pour admettre que les humains n’ont pas besoin de gratte-ciels aussi gigantesques – un massacre écologique !
De toute évidence, la horde du BHG est un ogre perpétuellement affamé. Pour satisfaire son appétit gargantuesque, il exploite toutes les ressources naturelles disponibles et dévore tout : nourriture et matériel. Il adore engloutir même l’immatériel, comme le savoir. Il sait tout sur tout, du plus grand au plus petit. Sa curiosité insatiable et sans limite amène le BHG à se battre et à conquérir pour s’améliorer à tous égards, dans sa façon de s’abriter, de voyager et de se nourrir. Il ne peut pas renoncer à nourrir son gène du moi toujours actif. Ce puissant ogre BHG sait tout, mais il continue à rendre la Terre encore plus malade. Il ressent des remords mais ne peut pas corriger son comportement. L’ogre BHG dirige la Terre vers un holocauste écologique et environnemental silencieux.
Je ne peux m’empêcher de répéter que les humains ont fait de la nature leur plus grand ennemi. Il est dans la nature de l’êtres humains de combattre la nature et de la subjuguer.